Bilan Igny 2035

Publié le
Mis à jour le 02/12/2024
L’initiative participative « Igny 2035 » visait à réfléchir collectivement sur une vision à long terme pour la commune en associant habitants et élus.

Des ateliers ont ainsi été organisés en octobre 2024, offrant aux citoyens un espace pour proposer leurs idées autour de quatre thématiques centrales : l’aménagement du territoire, les services publics, la transition écologique et les mobilités.

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L’initiative « Igny 2035 » contribue à imaginer le Igny de demain et se projeter dans une ville plus résiliente, conviviale et durable.

Les propositions exprimées :

  • Dans les échanges, l’une des propositions était de renforcer la dimension Igny, ville apaisée et accessible à tous. Les habitants ont exprimé un besoin de réaménagement des espaces publics, en privilégiant les circulations douces. Cela inclurait le développement de parcours piétons pour relier le centre du bourg, le secteur des Ruchères, et la place de la ferme. En parallèle, il pourrait être envisagé de promouvoir les mobilités douces en aménageant des pistes cyclables, en particulier sur l’avenue Jean Moulin, pour relier les différents quartiers ainsi que la coulée verte.

 

  • L’amélioration des transports en commun est jugée prioritaire afin de mieux desservir les pôles essentiels de la ville, notamment le Bourg, les Sablons et les équipements publics tels que les collèges et gymnases. Le plan de circulation pourrait être repensé pour instaurer des rues partagées entre cyclistes et automobilistes, tout en réduisant la vitesse maximale à 30 km/h dans l’ensemble de la commune.

 

  • En matière de logement, une volonté claire est affichée de préserver l’habitat individuel et d’éviter une densification excessive, pour conserver le caractère résidentiel d’Igny et son aspect village.

 

  • La transition écologique est au cœur des échanges pour 2035. La commune pourrait s’engager dans une démarche proactive en adaptant son urbanisme aux enjeux climatiques actuels. Parmi les actions proposées, on note la modification du Plan Local d’Urbanisme (PLU) afin d’intégrer des contraintes environnementales pour les nouvelles constructions. La commune pourrait également accompagner ses citoyens dans la compréhension des enjeux écologiques, notamment en matière de rénovation des bâtiments et de réduction des consommations énergétiques.

 

  • Déjà engagée, la rénovation énergétique des bâtiments publics serait poursuivie pour améliorer leur performance environnementale. Cela inclurait la création de zones ombragées et de zones fraîches, ainsi que la désimperméabilisation des cours d’école pour lutter contre les effets de la chaleur.

 

  • Enfin, les participants ont insisté sur la préservation des ressources en eau, leur nécessaire récupération ou encore la désimperméabilisation des sols en vue d’éviter le ruissellement.

 

Conclusion des échanges :

Pour renforcer la solidarité et la cohésion sociale, la vision d’Igny 2035 pourrait proposer une série d’initiatives destinées à favoriser l’entraide et le bien-être communautaire.

Les circuits courts et la production locale pourrait être favorisés avec des initiatives comme le « Made in Igny » : jardins partagés, arbres fruitiers en libre accès, et production de proximité pour renforcer l’autonomie alimentaire.

Les réseaux de voisinage pourraient être renforcés, en encourageant le partage de ressources et de savoir-faire, que ce soit pour la gestion des potagers ou le prêt de matériel entre voisins… La création de logements intergénérationnels pourrait également être proposée afin de favoriser les échanges entre les jeunes adultes et les seniors, tout en répondant aux besoins de logement de la commune. En parallèle, le souhait est clairement exprimé de voir le lien humain préservé dans les services publics, afin d’offrir une aide accessible à ceux qui en ont besoin.

La question des connexions aussi été largement évoquée. Elles intégreraient l’amélioration des connexions entre les gares existantes et à venir et les différents quartiers, facilitant ainsi les déplacements sans voiture. Elles prendraient également la forme de lieux de convivialité nouveaux, comme des bars, salons de thé, food trucks et guinguettes, pour dynamiser la vie sociale et encourager les rencontres entre habitants. Une réflexion pourrait être menée sur la transformation de la zone d’activité pour en faire un espace offrant à la fois des services et des loisirs.

Enfin, des événements culturels, tels que des festivals ou des séances de cinéma en plein air, pourraient être organisés pour animer la vie locale et offrir aux citoyens des moments de partage et de divertissement.

Catégorie(s)

  • Démocratie
  • Mobilités
  • Services publics
  • Vie quotidienne